mercredi 9 avril 2014

Différences phonétiques : prononciation de certaines consonnes -- partie 2


Depuis quelques semaines, je vous présente différentes formes phonétiques propres aux Québécois. Il y a plusieurs caractéristiques fortes et aujourd'hui je me concentrerai sur des formes de parlées que nous pouvons retrouver dans les régions. Il est évident que la région métropolitaine de Montréal est teintée d'une marque international et cette influence se sent sur le plan de la phonétique. 

Dans les régions, où l'immigration et le tourisme international est moins présent, il est évident que certaines formes de parler datent de l'influence du vieux français. Cette présence historique donne une certaine couleur et nous permet de nous rappeler d'où nous venons collectivement.

1- Dans un mot, suite aux lettres " ch ", avec l'élision de la lettre " e " et la lettre " v " se prononce comme un " f ".
Exemples : 
cheveux -----> ch'feux
cheval -----> ch'fal
cheville -----> ch'fille
achever -----> ach'fer

2 - Lors de la conjugaison des verbes à l'imparfait, il n'est pas rare d'entendre le son "ait" davantage prononcé comme un "a" grave. Cela s'applique à certains mot tels que jamais.
Exemples
savais -----> sava
jamais -----> jama
vrai -----> vra

3 - La troisième et non la moindre, d'ailleurs, probablement que parfois certains croient que c'est un mot, la transformation de " je suis " vers " chu ".

Petit exemple!
Y faut ach'fer de jama dire les vra affaires. Chu le premier ministre. Je sava qu'y falla pas dire des niaiseries. Le principal ch'fal du PQ éta leur pire erreur! Chu le meilleur! 

Équivalent:
Il faut achever de jamais dire les vraies affaires. Je suis le premier ministre. Je savais qu'il ne fallait pas dire des niaiseries. Le principal cheval du PQ était leur pire erreur! Je suis le meilleur! 

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